Plus que des chiffres chez delaware

02 juin 2025

Après plus de vingt ans chez delaware, notre CFO Veronique Derycke connaît l’entreprise sur le bout des doigts. Lors de CFOconferenz 2025 organisé par FDmagazine, elle a partagé ses réflexions sur le rôle de la finance dans une organisation internationale en forte croissance.

Engagement et esprit d’équipe

« Commitment est le mot-clé », explique Veronique. « Chez delaware, nous ne travaillons pas par tâches, mais avec des responsabilités à chaque niveau. L’autonomie est une valeur fondamentale, mais cela ne signifie pas que les gens sont livrés à eux-mêmes. Il existe une forte collaboration entre les équipes locales et l’organisation globale. »

L’idée ? Que chacun prenne la responsabilité de son travail tout en recevant le soutien nécessaire. Cela exige un équilibre entre liberté et structure.
 « Nous investissons beaucoup dans le mentoring et le coaching, pour que chacun sache comment apporter de la valeur. »


Des équipes spécialisées

Quand Veronique a commencé en 2004, delaware comptait 125 #peopleofdelaware. Aujourd’hui, ce chiffre a explosé. Avec cette croissance, son rôle a évolué :
 « Au début, je gérais la finance, la flotte, les RH et les assurances. Mais à mesure que l’entreprise grandissait, nous avons pu recruter des spécialistes pour chaque domaine. »

La conformité est un autre aspect qui relève désormais de sa responsabilité : « Avant, c’était presque inexistant, mais aujourd’hui c’est indispensable. »

Le plus grand changement ? La manière dont la finance s’intègre aux opérations :
 « Autrefois, la finance était une fonction support ; aujourd’hui, nous sommes un partenaire stratégique. Nous ne fournissons pas seulement des chiffres, mais aussi des insights et de la gestion des risques. »


Récemment, delaware a ajusté sa structure financière :
 « Là où chaque pays avait auparavant un profil polyvalent qui gérait tout, nous travaillons désormais avec des équipes spécialisées. Pour les jeunes professionnels de la finance, c’est un avantage : ils travaillent souvent à temps partiel dans deux domaines différents, ce qui leur permet de découvrir leurs forces et leurs intérêts. Cette structure facilite aussi le partage des bonnes pratiques à l’international. »

Le CFO n’est plus seulement un comptable, mais un véritable navigateur qui aide à définir et maintenir la bonne trajectoire.
Veronique De Rycke, CFO

Le facteur humain en finance

Au-delà des compétences techniques, la complémentarité des profils est cruciale :
 « Trop de profils ‘bleus’ et on se perd dans les détails. Trop de profils ‘rouges’ et on manque de nuances. Un mix de styles rend l’équipe plus forte. »

Veronique croit aussi en la motivation comme moteur :
 « Les gens doivent aimer leur travail. Chaque année, nous organisons un off-site où chacun peut exprimer ce qu’il souhaite améliorer ou développer. Cela mène à plus d’engagement et de meilleurs résultats. »

Autre élément clé : la formation continue.
 « Le monde de la finance évolue rapidement. Il faut se développer en permanence, à la fois techniquement et en soft skills. »


L’avenir de la finance

« La finance ne doit pas être une tour d’ivoire. La comptabilité générale est la base ; tout le reste doit être en dialogue avec le business. Un défi important est de faire en sorte que la finance soit un catalyseur de croissance. »

« Nous devons non seulement contrôler les risques, mais aussi repérer les opportunités : Comment travailler plus efficacement ? Où économiser ? Quels investissements sont les plus stratégiques ? »

Le CFO n’est plus seulement un comptable, mais un navigateur qui aide à garder le cap.


Texte de Hanne Vermaerke, FDmagazine

May 30 2025

Découvrez ici l’article original

En savoir plus