Le moteur de la réussite : réaliser des investissements ciblés optimaux dans le secteur automobile

En janvier 2023, une équipe d’experts de delaware a traversé l’Atlantique pour se rendre au CES, le salon annuel de la technologie et de l’électronique à Las Vegas, afin de rencontrer des équipementiers et des fournisseurs nouveaux et bien établis. L’objectif ? Valider leur vision de l’évolution de l’industrie automobile, les points faibles spécifiques et les facteurs clés de succès actuels. 

D’un investissement dynamique à un investissement de valeur

« Dans l’ensemble, les grands acteurs comme Mercedes et GM s’en sortent plutôt bien », déclare le consultant sénior en automobile Xander Verplancke. « Pourtant, soucieux de protéger leurs marges, ils cherchent plus que jamais à réduire leurs coûts. En conséquence, ces équipementiers exercent une forte pression sur les fournisseurs pour faire baisser le prix des composants. Dans le même temps, les fournisseurs ont désespérément besoin de bénéfices suffisants pour réinvestir dans l’innovation et s’assurer qu’ils restent pertinents et compétitifs. »

Simultanément, de nombreux équipementiers émergents se battent pour obtenir le financement nécessaire à l’établissement d’une activité durable. « Attirer les investissements est difficile dans le climat économique actuel », ajoute le responsable solutions pour le secteur automobile Tim Busschaert. « Au cours de ces dernières années, on a assisté à une évolution de l’investissement ‘dynamique’ vers un investissement ‘de valeur’. Cela signifie que les jeunes entreprises sont obligées de contenir leurs dépenses et de prouver leur rentabilité avec les ressources dont elles disposent actuellement. C’est un véritable défi. » 

La course à la standardisation

‘Faire plus avec moins’ ou ‘réaliser des investissements ciblés optimaux’ – appelez cela comme vous le voulez, les fournisseurs et les marques automobiles émergentes doivent atteindre des niveaux d’efficacité sans précédent pour survivre dans l’industrie automobile d’aujourd’hui, où le niveau de professionnalisme attendu est élevé et les exigences légales incroyablement strictes.

« Même en temps que nouveau venu, vous devez adhérer méticuleusement aux processus standardisés spécifiques à l’industrie », poursuit Xander. « Cela inclut les meilleures pratiques pour l’évaluation de la qualité des pièces, la préparation des essais et de la validation des véhicules, le dédouanement pendant le transport, jusqu’à la fourniture de services après-vente de premier ordre. Comme il est impossible d’exceller dans chacun de ces domaines dès le départ, il est essentiel de faire les bons investissements au bon moment. »

L’IT – et l’activité – au volant

S’il s’agit de garantir la conformité à ces normes élevées de manière efficiente, Xander et Tim voient tous deux un rôle clé pour l’IT. Tim : « Prenez les campagnes de rappel, par exemple. Celles-ci impliquent pratiquement tous les départements de l’organisation. Pour ce type de collaboration étendue, le support d’outils informatiques puissants et intégrés est un must. De même, si vous êtes un fournisseur de niveau 1, disposer d’un système IT qui intègre les meilleures pratiques de l’industrie peut être un argument de vente solide pour que les équipementiers vous considèrent comme un partenaire fiable. »

Les équipementiers et les fournisseurs émergents qui ont déjà du mal à maintenir leurs coûts bas doivent-ils dès lors investir tête baissée dans des solutions informatiques coûteuses ? « Sur base de ce que nous avons entendu au CES, notre conseil est d’avancer progressivement tout en gardant à l’esprit votre objectif global », déclare Xander. « En d’autres termes, choisissez vos batailles et concentrez-vous sur l’essentiel au lieu de dépenser de l’argent au ‘nice to have’. Identifiez les obstacles les plus critiques et investissez dans des solutions qui vous aideront à les surmonter. »

Une équipe au stand pour votre entreprise automobile

Alors que de nombreuses jeunes entreprises disposent d’excellents concepteurs de produits et des équipes de marketing, les opérations ont souvent un train de retard. Mais la pression est forte : « Pour beaucoup d’acteurs émergents, il s’agit de la dernière chance de réussite », ajoute Xander. « Il est temps d’agir et de se faire remarquer. »

« Chez delaware, nous connaissons bien les défis et les points faibles du secteur automobile. Sur base de notre vaste expérience, nous avons développé un modèle SAP FAST Automotive. Enrichi des meilleures pratiques de l’industrie, ce modèle permet aux entreprises de démarrer rapidement avec un investissement minimum, en jetant les bases d’un succès à long terme. Au lieu d’essayer de tout aborder en même temps, la construction modulaire de FAST Automotive part d’un support de processus de base et permet de récolter d’abord les fruits les plus faciles. »