Ce que la flexibilité change pour les DSI du secteur de l’énergie
Cette évolution ne se joue pas uniquement sur les réseaux : elle transforme en profondeur la stratégie IT des acteurs de l’énergie.
Gérer la flexibilité, c’est désormais orchestrer des flux temps réel, des données massives et des actifs distribués. Cela exige une IT capable de répondre à quatre impératifs :
Interopérabilité et ouverture
Les systèmes doivent s’ouvrir à des partenaires, des producteurs indépendants ou des plateformes de marché via des API standardisées et sécurisées, sans fragiliser le cœur du SI.
- Une architecture “composable” devient essentielle pour connecter, activer et valoriser rapidement de nouveaux services.
Temps réel et traitement événementiel
La flexibilité repose sur la réactivité : capter un signal de déséquilibre, l’analyser, déclencher un ordre d’activation ou d’effacement.
- Cela suppose des infrastructures streaming et une gouvernance de la donnée temps réel, capables de transformer des millions d’événements en décisions exploitables.
Valorisation de la donnée et intelligence prédictive
L’IA et les jumeaux numériques permettent de prévoir la production, anticiper la demande ou arbitrer les activations.
- Les DSI doivent bâtir des chaînes MLOps/ModelOps robustes, où la donnée énergétique devient un actif à part entière.
Sécurité et souveraineté
Plus les systèmes s’ouvrent, plus la résilience devient stratégique.
- Les architectures “zero trust”, la segmentation OT/IT et la conformité réglementaire (RGPD, Data Act, NIS2) s’imposent comme des fondations non négociables.